Comme un engagement, une solidarité et une envie d'excellence. Des trois mesures décidées au mois de mars 2020, on est passé à une quinzaine de mesures en janvier 2021. La charge cognitive a été folle. Tous ces dispositifs se chevauchent, se remplacent, se prolongent… Sans parler du devoir d'information auprès des indépendants et de nos affiliés, qui prend tout autant de temps que le traitement des dossiers même. Il faut aussi se rendre compte que mois après mois, la quantité de travail due au Coronavirus s'est accumulée en plus des dossiers "habituels" qu'on a continué à traiter.

Je pense que l'année 2020 peut être séparée en trois grandes périodes au niveau de la gestion de la crise pour les agents: elle de mars à juin, celle de l'été et puis celle du "re-confinement", démarrée en octobre.

En juin, 3 mois après le début de la pandémie, nous avions fait un tour de table. Dans l'ensemble, ce qui ressortait, c'était un véritable esprit de solidarité : "Tous sur le pont, même à distance !".

Avec l'été, les premières demandes pour se retrouver en réunions hors télétravail arrivent et le besoin de revoir les collègues s'affirme. Les mesures d'aide se diversifient, mais plus d'affiliés peuvent être aidés et le déconfinement semble annoncer un retour à une normalité.

A partir de la mi-octobre 2020, la charge de travail s'alourdit à nouveau, les mesures sont d'une application de plus en plus complexe et le travail en flux tendus permanents use les équipes. Les gens sont fatigués de la situation, de travailler seuls chez eux et de devoir faire face à la détresse des affiliés au téléphone. Heureusement, le contentement qu'ils ont lorsqu'un droit passerelle peut être accordé à bon droit reste un véritable moteur intérieur.